Les dessins de Muret au XIXe siècle

Des portefeuilles communiqués et utilisés

Si on a peu de données sur les motivations exactes de Muret pour entreprise ce vaste projet qui l’a occupé toute sa vie (certaines planches ont été fait avant 1834, d’autres après 1865), on a quelques indice sur leur réception et leur utilisation. Une partie des dessins, on l’a déjà évoqué à plusieurs reprises, a servi à des publications ; par exemple, le dessin du relief de Khorsabad, repris dans la publication de Porter, est publié avec la signature de Muret dans le Magasin Pittoresque. Muret a signé trois autres gravures de cette revue grand public, mais ses dessins sont surtout destinés aux publications spécialisées, comme celles de ses collègues, Dumersan, Raoul-Rochette, Lenormant (voir la liste des publications). Tous les dessins préparatoires de ces publications ne se trouvent bien sûr pas dans le Recueil. Si Muret a fourni des dessins pour les publications de Désiré Raoul-Rochette dès la fin des années 1820, et qu'il a été recruté par le conservateur du Cabinet des médailles pour dessiner les nouveautés de la collection, est-ce que ses dessins ont également pu servir dans le cours d’archéologie donné par le savant ? Jusqu’en 1854, Raoul-Rochette donne son cours hebdomadaire dans la salle du Zodiaque de la Bibliothèque, où sont conservés une partie des marbres et des inscriptions, comme on le voit sur cette gravure publiée dans L’Illustration du 23 décembre 1843. Le professeur est debout sur une estrade, face à un auditoire varié, et à sa gauche apparait un pupitre qui peut servir à présenter un grand recueil in folio, mais pourquoi pas également des planches de dessin ?

Le cours de Désiré-Raoul Rochette dans la salle du Zodiaque, gravure publiée dans L’Illustration, 23 décembre 1843, département Estampes et Photographie, Va-237 (2)-Fol.

Ce qui est plus certain, c’est que les planches de Muret étaient consultées par les chercheurs venant au Cabinet des médailles, et qu’il en partageait vraisemblablement assez généreusement le contenu. Il est ainsi remercié par de nombreux auteurs dans leurs publications. André Duchalais écrit ainsi dans un article de 1852 :

Notre collègue, M. Muret, nous a indiqué l’existence d’un caducée de bronze, trouvé en Italie, dont les branches sont terminées par deux têtes de bélier. (…) M. Muret possède le dessin de ce caducée qui, sans doute, était placé à la main d’une statue de bronze de grandeur naturelle. Nous espérons que bientôt il fera jouir le public des richesses archéologiques que vingt années au moins lui ont permis de recueillir, et qu’il communique si généreusement à ses amis. [« Observations sur quelques médailles de l’Élide », Revue numismatique, 1852, p. 5-23, p. 16 note 1]

Deux dessins correspondent à cette description, ce caducée et celui-ci du musée du Louvre.

J. Sabatier, en 1859, nous dit de même :

J’ai eu plusieurs fois l’occasion d’admirer son splendide portefeuille mythologique, recueil immense et unique, que M. Muret a dessiné lui-même et classé d’après un ordre et une méthode qu’on ne saurait assez louer. [« Du prix et de la rareté des monnaies antiques », Revue numismatique, p. 273-307, pl. IX-XII, p. 288-289]

Les mentions se retrouvent encore dans un article d’Adrien de Longpérier de 1842 (« Description de quelques monuments émaillés du Moyen-Age », Cabinet de l’Amateur, I, 1842, p. 145-160, p. 147-148, note 1), le troisième volume de la traduction de l’ouvrage de Creuzer par Joseph Daniel Guigniaut (Religions de l’antiquité, considérées principalement dans leurs formes symboliques et mythologiques, Paris, 1825-1851, III, p. 1085, avec une statuette de Thésée de la collection Janzé),  l’Histoire des marionnettes en Europe : depuis l’antiquité jusqu’à nos jours de C. Magnin (Paris, 1852, p. 23-24, 28, 32-33, 43-44), le catalogue de Chabouillet en 1858 (Catalogue général et raisonné des camées et pierres gravées de la bibliothèque impériale, Paris, 1858, p. 607, 3453, évoque le dessin d’une lampe chrétienne), un article de Melchior de Vogüé en 1860 (« Monnaies juives », Revue numismatique, 1860, pl. XIII p. 280-292, p. 291 note 1), Hippolyte de Widranges en 1862 (« Des anneaux et des rouelles, antique monnaie des Gaulois », Revue numismatique, 1862, p. 157-166, p. 161).

Une certaine renommée des planches

E. Gerhard en 1857 évoque conjointement les deux activités de Muret, collectionneur et dessinateur :

M. Muret qui, en tant que dessinateur expérimenté, travaille depuis plusieurs années au cabinet des monnaies de la bibliothèque impériale, possède une collection choisie d'antiquités, principalement des figurines en argile, mais s'efforce aussi, avec un vif zèle pour l'art et l'antiquité, de conserver sous forme de dessins de nombreux autres monuments, en grande partie dispersés dans des propriétés privées et dans le commerce de l'art.  [“Paris und Süddeutschland”, AZ, 1857, p. 41*-45*, p. 43*, traduction de l’auteur]

On trouve encore des mentions des dessins de Muret après sa mort, toujours décrits de manière très positive ; ainsi chez Champfleury :

Nos musées possèdent de nombreux échantillons de ces excroissances plaisantes, entre autres les monuments trouvés à Tarse en Cilicie par M. Victor Langlois. A ces terres cuites facétieuses que le public peut voir au Louvre dans une des salles de l’ancien musée Charles X, je préfère donner la copie d’un dessin curieux d’après Muret.

ajoutant en note :

Les portefeuilles de feu Muret, attaché au Cabinet des médailles, et l’un des meilleurs dessinateurs d’antiquités de ce temps, ont été acquis récemment par l’Etat, et ne sont pas une des moindres richesses de la Bibliothèque impériale, tant ils renferment de monuments inédits passés dans des cabinets particuliers ou à l’étranger. [« Lettre à M. Mérimée à propos de quelques monuments inédits de la caricature antique », Gazette des Beaux-arts, 1869, p. 269-279, p. 275]

ou sous la plume de Robert Mowat :

Il en existe un très beau dessin en couleur dans le recueil autographe des Monuments antiques dessinés par J.B. Muret, t. IV, p. 38, conservé au Cabinet. […] Sur un bronze du Musée de Naples, dessiné dans le recueil autographe de M. Muret à titre de rapprochement avec celui dont nous nous occupons, la triade capitoline est figurée suivant un dispositif analogue (...). [« Buste de Mercure en bronze entouré des divinités du Capitole », Gazette archéologique, 1884, p. 7-15, pl. 3, p. 7, n.1 et p. 11]

Il s’agit de cette planche (ci-contre).

Muret a également fourni certains dessins archéologiques à ses collègues ou amis ; ainsi, François Lenormant évoque neuf ans après la mort du dessinateur un dessin trouvé dans les papiers de son père Charles Lenormant :

Je réunis, en les ramenant à la même proportion, les dessins de l'Iphiclès de Janzé et d'un petit Hercule de bronze tout à fait analogue à celui du Cabinet de France, mais en sens contraire. J'ignore la collection où il se trouve actuellement ; le dessin, dû au savant et exact crayon de Muret, se trouvait dans les cartons de mon père, qui comptait le publier avec l'Iphiclès. [« Hercule et Iphiclès », Gazette archéologique, 1875, p. 63-68, pl. 14-16, p. 66-67]

Le bronze n’était pourtant pas très éloigné puisqu’il s’agit d’une statuette de la collection Caylus, reproduit aussi dans une des planches.

Il a également donné à son jeune collègue du Cabinet des médailles en 1855-1857, Jules Charbonnel, un dessin aquarellé signé de 1836 d’une mosaïque de la collection Caylus, aujourd’hui conservé au musée de Poitiers.

Mosaïque grecque imitée en camaïeu, dessin à la mine de plomb et aquarelle, signé « Muret, 1836 », H. 26 cm, L. 18 cm, legs Jules Charbonnel, 1870, musées de Poitiers, sn

Un projet de publication

On l'a déjà évoqué dans sa biographie, une mention des archives de la Bibliothèque nationale révèle que Muret avait bien le projet de publier les planches qu’il avait conçues. En effet, en 1847, Muret est candidat à la succession de Longpérier comme premier employé au Cabinet des médailles, et il a la préférence des deux conservateurs du département, Charles Lenormant et Désiré Raoul-Rochette, qui justifient ainsi leur choix :

Ils motivent ce classement 1° sur ce que M. Muret, entré en 1831, avec le titre de dessinateur, a été classé comme employé dans l’ordonnance de 1832 et se trouve avoir ainsi un droit de priorité ; 2° sur ce que depuis il a fait avec beaucoup d’assiduité et d’intelligence, le service d’employé, travaillant activement au classement, à la garde et à la communication des collections ; 3° sur ce qu’il a acquis sur ses fonctions beaucoup d’expérience et donné à ses propres travaux une direction scientifique. Il prépare, en ce moment, un grand ouvrage, qui se compose de 5000 objets antiques de toute nature, dessinés, rapprochés et puisés non seulement au département des médailles, mais dans plusieurs autres collections d’antiquités. [Archives modernes 64, séance du 17 février 1847]

Mais cette candidature reçoit de vives oppositions car Muret est dessinateur et n’a pas de formation classique ; c’est A. Chabouillet qui lui fut préféré. Muret a donc eu le projet en 1847 de publier un grand nombre de ses planches dans un grand recueil (concernant 5 000 objets ; les planches actuellement conservées en réunissent plus de 7 500). Il n’a pas pu le mener à bien, pas plus qu’un autre projet moins ambitieux révélé dans une note d’un article de 1859 de Friedrich Wieseler (« Pariser Privatsammlungen », AZ, p. 115*-122*, 1859) :

Je viens d'apprendre par une lettre du docteur Gaedechens de Paris que M. Muret travaille à un ouvrage de synthèse sur les petits gutti qui se trouvent en Grèce et dont il aurait réuni une quarantaine.

Cet échec n’est sans doute pas surprenant vu la difficulté de financer ce type d’ouvrage, d’autant plus onéreux qu’il contiendrait un grand nombre de planches gravées. Les publications du Cabinet des médailles n'étaient généralement pas illustrées à l'époque, et A. Chabouillet dut même publier son Catalogue général et raisonné des camées et pierres gravées de la bibliothèque impériale en 1858 à son compte (même s’il fut ensuite indemnisé à hauteur de  4 700 frs, Tolbiac, Archives administratives, dossier du personnel, Chabouillet, n°2701, lettre du ministère le 22 mars 1858).

Vu la réaction du conservatoire au moment de son éventuelle nomination au poste de premier employé en 1847, il ne pouvait attendre de soutien financier de son institution. Raoul-Rochette est renvoyé en 1848, et Charles Lenormant sans doute moins impliqué au département. Sans position, sans titre, il s’est avéré impossible de publier un ouvrage qui aurait été couteux à produire, et sans doute susceptible de toucher un public peu nombreux. P. Griener souligne d’ailleurs le retard en France sur le développement du livre d’histoire de l’art au XIXe siècle par rapport à l’Allemagne et l’Angleterre, livres qui comportent peu d’illustrations et n’utilise pas vraiment la vocation cognitive de l’image.

Des compétences reconnues

Divers savants louent clairement le travail de dessinateur de Muret : W. Helbig en 1865 parle de « l’œil pratique et intelligent de M. Muret » (Bulletino, 1865, p. 121). Champfleury dit même en 1869 dans la Gazette des Beaux-arts qu’il était « l’un des meilleurs dessinateurs d’antiquités de ce temps ». A. Chabouillet précise ainsi dans la préface du catalogue rédigé par son fils Ernest et publié après sa mort :

En effet, fils d’un artiste de talent, qui s’est surtout appliqué à rendre le caractère et le style des monuments antiques et particulièrement des antiquités helléniques, et qui y excella, Ernest Muret, comme son père, était un fervent admirateur des merveilles de l’art, il était artiste autant que savant, et il faut bien l’avouer, si les monnaies de la Gaule propre sont intéressantes, ce n’est pas du point de vue de la perfection artistique. [Catalogue monnaies gauloises, 1889, p. VII]

On sait qu’il a fourni nombre de dessins, pour publication ou non, à des savants français ou allemand. Ainsi, il a envoyé des dessins de miroirs étrusques de la collection du Cabinet des médailles pour le corpus des Etruskische Spiegel, et E. Gerhard le remercie dans le volume 3 (p. X-XI). Il ne donne une précision que dans le vol. IV, à propos de la pl. CDXXVIII.1 :

Un dessin antérieur fait à Rome, sans doute du même miroir, se distingue de celui que nous suivons, envoyé en 1842 par M. Muret de Paris […].[p. 85 n. 33]

Il s’agit d’un miroir de la collection Durand, BnF, bronze.1345. Il est donc possible que tous les dessins des miroirs de la collection du Cabinet des médailles soient de sa main : I, pl. XXXVI.1 (collection Durand, bronze.1342) ; pl. XLV.8 (collection Durand, bronze.1307 ?) ; pl. XLVI.8 (collection Durand, bronze.1306) ; pl. CCLXXX.1 (collection Durand, bronze.1319 ; IV, pl. CCCVI (LXXXVII*) (collection Durand 1946, bronze.1328), pl. CCCXLVIII (CLXIX*) (collection Durand, bronze.1326), pl. CCCXVI.1 (CCXXVIII*a) (bronze.133).

Mais les compétences archéologiques, et non seulement artistiques, acquises par Muret au Cabinet des médailles sont aussi reconnues par de nombreux savants. Membre correspondant de l’Instituto dès 1832, il converse et échange avec de nombreux spécialistes, non seulement pour leur fournir des représentations, mais aussi pour donner son avis sur les œuvres.

Ses avis sont rapportés à plusieurs reprises par André Duchalais en 1846 :

Selon notre collègue, M. Muret, la figure bizarre du revers placée sur le cheval serait une aile mal exprimée, et ce cheval serait un Pégase. [Revue numismatique, p. 421]

en 1851 :

Ce savant, qui a fait suivre son attribution d’un point d’interrogation, avait pris ce strigile pour une clef ; notre confrère, M. Muret, nous a signalé cette erreur, qui du reste est palpable. [Revue numismatique, 1851, p. 401]

par le baron Chaudruc de Crazannes l’année suivante :

Ainsi que M. Dumège, M. Muret a aussi cru reconnaître dans la figure bizarre du revers, placée sur le cheval, une aile mal exprimée, et voir par suite, dans ce cheval lui-même, le Pégase des médailles dont nous venons de parler. [Revue numismatique, 1847, p. 177]

Letronne la même année :

Voilà l'histoire de cette prétendue Angérone du cabinet de Thoms ; M. le docteur Sichel aurait pu l'apprendre de MM. Raoul-Rochette, Lenormant, Dumersan, Muret et Chabouillet, s'il s'était adressé l'un d'eux. [Revue archéologique, 1847, 1, p. 144]

l’abbé Cochet en 1857 à propos de l’épée de Childéric :

M. Muret, dessinateur, attaché au Cabinet des médailles, qui a touché et dessiné plusieurs fois cette arme précieuse, nous a assuré qu’elle tranche des deux côtés. [Sépultures gauloises, romaines, franques et normandes, faisant suite à « La Normandie Souterraine », Paris, 1857, p. 204]

J. Sabatier en 1859

(…) M. Muret père, employé au Cabinet impérial des médailles, dont l’obligeance et la modestie égalent le savoir. […] M. Muret m’a pourtant signalé au Cabinet impérial une statuette antique d’Apollon, en bronze (n°2944), ayant également le carquois sur l’épaule gauche. [« Du prix et de la rareté des monnaies antiques », Revue numismatique, 1859, p. 273-307, pl. IX-XII, p. 288-289 et p. 290-291]

Charles-Aimé Dauban la même année :

… M. Muret, qui joint à un talent de dessinateur incomparable l’expérience et la sagacité d’un antiquaire exercé. [Le Cabinet des médailles de la bibliothèque impériale, Paris, 1859, p. 15]

E. Gerhard encore en 1864 :

La petite figurine d'une Éthiopienne accroupie, qui aurait été découverte dans le lit de la Saône de Lyon, est en fer coulé. La partie inférieure sur laquelle repose cette figure n'est pas moins exécutée que la partie supérieure ; le propriétaire a d'abord émis des doutes sur son authenticité, mais Messieurs Muret, de Witte, Longpérier et Froehner l'ont fermement acceptée. [« Sammlung Oppermann zu Paris », AZ 1864, p. 123-126]

Dans une note non datée de Riocreux, le conservateur de Sèvres, indique :

Parmi les monuments céramiques de l’antiquité, il en est de terre cuite, représentant des parties isolées du corps humain, tels que nez, yeux, bouches, oreilles, etc que l’on considère comme des objets votifs, offerts dans les temples, à l’effet d’obtenir des dieux, la guérison des parties affectées, qu’ils représentent. Renseignement communiqué par Mr Muret de la Bibliothèque. [Archives de Sèvres, Y35, rubrique "Plastique", communiqué par L. Detrez ; Riocreux a été reçu par Muret le 10 novembre 1852 pour voir la salle des antiques]

Et son collègue A. Chabouillet, pour justifier l’acquisition de la collection Oppermann, le cite parmi les experts qui ont aidé à sa constitution :

Je connaissais depuis longtemps la collection de Mr Oppermann qui l’a faite sous mes yeux, je peux le dire, et dans l’origine avec les avis de connaisseurs comme M.M. Ch. Lenormant, de Witte et Muret père. [BnF, ACM, 2011/091/ACM13, Affaire Oppermann, brouillon de lette de Chabouillet]

Il semble donc que de dessinateur, Muret ait progressivement été reconnu, au moins par une partie des savants qui le connaissaient, pour ses connaissances sur les œuvres (voir l'article biographique). Cette évolution se perçoit dans les mentions de son nom dans la Revue numismatique : il signe comme dessinateur des planches entre 1838 et 1843, et à partir de 1846, c’est seulement pour évoquer ses portefeuilles et ses avis qu’il apparait. De simple exécutant, il est devenu un collègue dont la parole est écoutée. Et c’est peut-être l’abbé Cochet, qui dans l’index de son ouvrage Le tombeau de Childéric Ier: roi des Francs de 1859, le qualifie le plus justement : « Muret, dessinateur archéologue à Paris ».

 

Cécile Colonna

Pour citer cet article : Cécile Colonna, « Les dessins de Muret au XIXe siècle, de la documentation à la publication : échec d’une émancipation », dans Digital Muret, mis en ligne le 03/10/2022, https://digitalmuret.inha.fr/s/digital-muret/page/dessins-muret-19e-siecle

 

Lire la suite : Le Digital Muret : un nouveau classement virtuel.

 

 

Bibliographie

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